Comment la crise a changé l'avis des jeunes sur l'épargne

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Selon une étude réalisée par OpinionWay pour la fintech Mon Petit Placement, les jeunes Français ne se sont jamais autant intéressés à l’investissement financier que depuis le début de la crise sanitaire et économique. Décryptage.

 En ce début d’année 2022, le porte-monnaie des Français se voit encore grandement chamboulé par le contexte sanitaire et économique. Alors que l’inflation bat des records, l’épargne « Covid » continue de s’accumuler sur des livrets dormants. L’occasion pour Mon Petit Placement – fintech visant à démocratiser l’investissement financier auprès des particuliers – de dévoiler les résultats de son étude intitulée « Les Français et l’investissement » et menée par l’institut OpinionWay. Parmi les sondés ayant le plus fait évoluer leur comportement ces dernières années : les jeunes de moins de 35 ans. Voici les principaux enseignements les concernant :

Depuis le début de la crise sanitaire, on constate un intérêt grandissant et plus marqué de la part des jeunes Français (de moins de 35 ans) à l’égard des placements et des investissements financiers. En effet, ils sont 18% à affirmer s’être davantage intéressés à cette thématique sur la période (vs. seulement 10% pour l’ensemble de la population). Leurs investissements ont également augmenté dans cette même temporalité pour 17% d’entre eux (vs. seulement 10% là encore pour l’ensemble de la population).

Une volonté marquée de faire rimer rendements importants et impacts positifs

Les jeunes Français montrent notamment un intérêt croissant vis-à-vis des services financiers accessibles et simples d’usage (23% vs. 14% pour l’ensemble de la population), ainsi que des placements à dimensions environnementales (18% vs. 12%) et solidaires (18% vs. 11%), ou encore des placements aux rendements importants (18% vs. 10%).

 Des jeunes Français prêts à investir encore davantage en 2022

Si la population française envisage dans l’ensemble un investissement à isopérimètre pour l’année à venir, les jeunes devraient accroître les montants de leurs investissements pour 14% d’entre eux au cours des 12 prochains mois (contre seulement 6% qui devraient les réduire). Un phénomène qui devrait être encore plus prononcé chez les jeunes Franciliens (25%) et les jeunes CSP+ (24%).

Une génération avide d’informations et de pédagogie pour prendre en main son capital

Au-delà d’un potentiel manque d’épargne lié à leur jeunesse et du contexte extérieur porteur de nombreuses incertitudes, le manque d’information et d’accompagnement apparaît comme le principal frein à l’investissement des jeunes Français, évoqué par 27% d’entre eux. La possibilité d’acquérir des connaissances (évoqué par 16% d’entre eux), ainsi que de réaliser des placements plus « verts » (évoqué par 20% d’entre eux) pourraient permettre à cette cible d’investir encore davantage à l’avenir.

« Cette étude illustre une tendance que nous observons au quotidien parmi nos utilisateurs chez Mon Petit Placement : depuis le début de la crise, il existe une forte appétence de la part des jeunes à découvrir le monde de l’investissement. Néanmoins cette cible reste difficile à séduire et exigeante. Il faut être en mesure de répondre tant à ses attentes en termes de pédagogie et de performance, qu’à ses convictions ou encore à ses contraintes d’usage. », explique Thomas Perret, président et fondateur de Mon Petit Placement.

« Le regain d’intérêt pour l’investissement et la prise de conscience de la jeune génération envers la nécessité de prendre en main son capital est une très bonne chose, notamment dans le contexte actuel. L’inflation est en hausse et il existe très peu de produits d’épargne rémunérateurs. Il est donc plus que jamais essentiel que chacun se constitue un portefeuille, ce dès le plus jeune âge. », ajoute-t-il.